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jeudi 8 mars 2018

Medal of Honor (1999)

Initialement écrit le 09/03/2013


Aujourd'hui quand on pense à Medal of Honor, on pense à l'actuelle série patriotique pourrie qui a influencé la mode call of scopy, mais quand le premier est sorti en 1999 sur Playstation 1 c'était vraiment pas pareil : produit et réalisé par Spielberg (je pense pas que du bien des films qu'il a faits mais bon) à partir d'un film qu'il voulait faire mais qui a été annulé (ils en parlent et ils montrent des images dans les bonus), un jeu assez sombre et très complet avec plein de bonus et de secrets parfois assez drôles à débloquer, et surtout c'était une vraie claque au niveau du réalisme pour l'époque.

Les ennemis surprenaient avec leurs réactions et leurs mouvements, les graphs étaient d'enfer, l'impact des balles et tout, avec un casque et la lumière éteinte on s'y croyait vraiment. Mon pote m'avait ramené en même temps les CD gravés de Medal of Honor et de "Rainbow six" version Playstation sortis à la même période, et y'a pas photo, Rainbow six semblait avoir 5 ans de retard sur Medal of Honor, et bien moins attirant au niveau de l'univers (olol une section spéciale de l'armée américaine contre d mechan teroriss) donc très vite oublié.

Les ennemis qui se planquaient et parlaient entre eux, les télégrammes et les petits films d'époque entre les niveaux, la musique orchestrale (excellente) et les descriptions historiques (genre les oeuvres d'art volées par les nazis etc) mettaient vraiment dans l'ambiance.
C'était parfois assez dur aussi, entre les mitrailleuses à passer dans la forêt qui te déchiquetaient sur place et les SS à la fin qui utilisaient leur nouvelle invention le panzerfaust, sorte de proto-bazooka qui pouvait te pulvériser en un coup, y'avait pas intérêt d'avancer comme un bourrin. Généralement il fallait s'accroupir et se cacher à chaque recoin. Y'avait des passages infiltration aussi, où il fallait être désarmé et montrer son passeport, bref il était plutôt déconseillé de foncer dans le tas et tout niquer à la mitraillette.
Et le jeu se contrôlait assez bien avec la manette Dualshock.

J'ai découvert récemment ce qu'il en était aujourd'hui de la série, et qu'ils avaient sorti une suite l'année suivante en 2000, où cette fois on incarne une jeune résistante en France à partir de 1940, du coup je regrette un peu de pas plutôt avoir connu celui-là. 🙉 À la fin on voit qu'ils ont employé d'anciennes résistantes ou agents de l'OSS comme consultantes pour le jeu.

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