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samedi 14 avril 2018

Films en vrac 2015

Voici en vrac les rapides reviews de films que j'ai faites en 2015 mais qui n'étaient pas assez complètes pour en faire des articles (parfois c'est juste un commentaire vite fait) :


* J'ai vu Le guide du voyageur galactique (2005), comme conseillé par un certain membre. C'est sympa oui, même si ça a un petit côté pub un peu déplaisant parfois.
L'acteur principal me rappelait vaguement quelqu'un, mais impossible de retrouver qui pendant le film. En fait c'est un mélange de Thierry Frémont et de William Irigoyen, un présentateur des infos sur Arte qui alternait avec un homologue germanophone un jour sur deux. 👾
"La réponse sur la vie, l'univers"... Depuis quand la vie est un élément si important de l'univers au point de systématiquement associer l'un à l'autre et les présenter comme quasi-synonymes ? C'est quand même très biocentré tout ça. =>[]

* Solaris (1972), j'avais déjà vu Stalker mais pas celui-ci.
J'ai vu une version de 3h en VO sous-titrée en anglais, il y a des passages en noir et blanc donc je suppose que ça correspond aux passages qui avaient été coupés pour une version plus courte ?
Au début du film je me disais qu'il fallait vraiment s'attendre à un truc à vraiment très bas budget, c'est censé se passer dans un contexte fantasmagorique et énorme dans un futur lointain, et tout ce qu'on voit c'est trois mecs en pull et charentaises dans un jardin. 😃
Mais une fois que le protagoniste arrive à la base, les moyens du film semblent faire un bond. J'ai beaucoup aimé, pas mal de scènes mémorables et une certaine ambiance même si moi je regardais que l'actrice qui joue Hari mais bon.


* J'ai également revu Copycat (1995), une histoire de céréale killer avec Sigourney Weaver et Haricot Nick junior qui est avant tout un musicien dont je me souviens surtout pour ses albums où ils jouaient tous les instruments tout seul. En fait je voulais le revoir parce que la musique dans la salle de trésor de mon jeu "Escapade" provient de ce film.
Et le saviez-vous, le twist principal de "Saw" premier du nom est totalement pompé d'une scène de ce film. Mais genre à mort. Comme quoi, quand j'entends les plus jeunes dire que ses suites sont de plus en plus nazes et tournant autour d'un gore-pour-du-gore / torture-pour-de-la-torture nauséabond comparé au premier, ça me fait bizarre parce que c'est exactement ce que j'ai pensé du dit-premier, dans lequel tout est décidément à jeter du coup. 👹

Basketball Diaries (1995) en VF diarrhée de basketball, avec Leonardo Di Caprio dans ses (très) jeunes années, qui joue un ado tombant dans la drogue dure et tout ce qui en découle (bave rejet par sa mère, vie dans la rue, délinquance machin). Assez sombre mais avec le recul c'est juste un film "say no to drugs" quoi. Mais on voit déjà que Di Caprio est un excellent acteur (enfin surtout pour criser et chialer). =>[]

* Surviving the Game (1994), un film avec la même histoire que "Hard Target" de John Woo sorti à la même époque puisqu'inspiré du même bouquin. Des riches qui chassent des humains pour le sport en les payant trois sous, et ils tombent sur un mauvais élève qui va tous les niquer. C'est Ice-T qui joue l'homme traqué.
Un peu cheap, ça fait un peu téléfilm de seconde zone. On y retrouve un mec qui ressemble à Nick Nolte mais que c'est pas Nick Nolte, un mec qui ressemble à Kevin Spacey mais que c'est pas Kevin Spacey, et William McNamara qui jouait le (deuxième) serial killer dans Copycat. Avec Ice-T je conseillerais plutôt "Johnny Mnemonic" (1994 aussi).

* Cape Fear (1991), remake du film de 1962 du même nom sur un ex-taulard (De Niro) qui une fois sorti de prison harcèle son ancien avocat (Nick Nolte) qui l'a niqué, en lui pourrissant la vie et en s'en prenant sexuellement à sa femme et sa fille (Juliette Lewis). À la fin De Niro devient un peu une sorte de Terminator qui se relève sans arrêt, c'est assez marrant. Dans un sens Nick Nolte semble pas vraiment un bon choix puisque sa carrure est plus imposante que celle de De Niro.
Mais excellent jeu de ce dernier et de Juliette Lewis, c'est parfois assez malsain et ambigu. Et un beau boulot sur le cadrage aussi. Mais à part ça, c'est juste comme plein d'autres histoires de serial killers (cf. "Copycat" plus haut) sauf que c'est plus dans la confrontation psychologique.


* J'ai aussi voulu voir Hitman le Cobra (Philiiiiiippe !!§) mais j'ai été très déçu parce que 95% du film c'est un film philippin lambda très chiant rippé sans vergogne, et seule une dizaine de minutes correspond aux ajouts marrants vraiment tournés par le réalisateur. Apparemment c'est le cas pour toute la gamme de nanars légendaires que cette boite a réalisée (et qui avait une connexion claire et pas du tout dissimulée avec les Triades), donc il faudra faire attention à checker wikipedia la prochaine fois. 👺 Autre exemple de film dont la majorité est un film de kung-fu (apparemment très correct) lambda rippé, et auquel ils greffent une poignée de minutes de scènes originales avec des acteurs blancs pour le vendre au marché occidental :


Connu mais juste pour dire, pas la peine de regarder le film entier si vous voulez voir que ça, c'est un piège. 👾


* Sinon Les trois frères le retour (2014) est pas si nul que ça en fait, c'est les critiques parisiens qui se sont déchaînés parce que tu comprends comment c'est trop has-been j'hallucine quoi, mais en fait ça va, j'ai pas trouvé que l'humour tombait spécialement à l'eau. Des similarités avec l'original évidemment mais pas de quoi crier au plagiat-remake. La façon de parler de la reubeu moi ça me choque pas, je trouve pas que ça soit too much et ça reste en fait assez proche de celles de mon quartier. 😃 Pas de quoi accrocher le poster dans mon salon c'est sûr, mais selon moi rien de catastrophique.

Dieu pardonne... moi pas ! (1967), le premier western spaghetti avec Terence Hill mais qui était cette fois sérieux (contrairement à ce qu'il fera plus tard). Assez classique mais c'est toujours sympa de revoir les premiers westerns spaghetti des années 60, avec leurs intrigues tout en rebondissements à coups de truands qui essaient de s'arnaquer mutuellement la gueule, ou les gros plans sur des têtes crasseuses et mal rasés qui font ressortir les yeux bleus et tout. Le méchant a une tête pas possible avec sa touffe de cheveux roux bouclés qui déborde sur les côtés du chapeau et sa moustache façon mutton chop, on le croirait fraîchement évadé d'une troupe de clowns en cavale.


* Raging Bull (1980). Je l'avais jamais vraiment vu en entier, voilà qui est fait. 👹
Dommmage que ça été gâché à la fin parce que comme redouté, la version VO trouvée sur dailymotion contenait une feinte, à savoir la fin qui manque 🙈 (impossible de trouver des VO en streaming ou ddl ailleurs avec ce raz-de-marée de VF mettant toujours "vo" et "vostfr" dans leurs mots-clés).
Donc j'ai essayé de voir la fin sur youtube, mais c'est un bout par ci, un bout par là, et youtube qui veut plus me charger les vidéos et qui les fait toutes planter en ce moment... bref, suffisamment pour être déconcentré du film, perdre son ambiance et ainsi avoir un peu de mal à en faire un bilan (et puis il me manque encore des bouts). 😭
Sinon, une super image, que ce soit les scènes de combat ou autres, et jeu d'acteur excellent de De Niro et Pesci, un bon film très bien foutu.
De Niro est méconnaissable à la fin avec ses 27 kg pris en 4 mois pour le film (Christian Bale en perdra autant pour "The Machinist" dans le même laps de temps, le parallèle se fait donc facilement), même son visage est complètement transformé (sans utilisation de prothèses il me semble) c'est impressionnant.
Bon, le personnage joué par De Niro est quand même un gros connard, mieux vaut être prévenu.
You fucked my wife ?§

* I want you (1998), un film que j'avais vu partiellement à l'époque et que je cherchais à (re)voir pour Rachel Weisz. 💀 C'est sympa sans plus (drame / film de meurtre passionnel au rythme lent), ambiance très deuxième moitié des 90's avec un visuel un peu organique et des musiques trip-hop.

* Astérix : Le Domaine des Dieux (2014). Vu parce qu'il paraissait que l'humour était plutôt "adulte" et proche de celui de Kaamelott (Alexandre Astier à la co-réalisation, scénario et dialogues).
Ma foi, plutôt marrant, et ce dès l'intro (même si pas toujours tout le long du film). Effectivement on sent bien la patte Astier (surtout avec les voix des acteurs de Kaamelott), ça suit plus ou moins la trame de l'album (que je connais relativement bien) mais avec des libertés bienvenues.
La voix de Roger Carel (maintenant à un âge avancé) est moins aiguë qu'autrefois, mais ne me concentrant pas spécialement là-dessus rien ne m'a choqué. La voix de Jacques Morel ou Pierre Tornade m'a un peu manqué pour Obélix par contre.
Visuellement on sent que c'est travaillé, la 3D est belle et n'a rien à envier à celle des films Pixar et cie (le générique de fin mélange l'anglais et le français dans les noms de postes, ça doit être les dénominations qu'ils ont utilisées pendant le tournage pour cause d'équipes parfois un peu internationales je suppose).


* Marathon Man (1976), finalement ça reste du pur fantasme de vengeance ce film. C'est sur un juif étudiant joué par Dustin Hoffman qui se retrouve mêlé aux histoires d'espionnage de son grand frère pour chasser un ancien dentiste des camps nazi, qui va le torturer à coups de perceuse dans les gencives mais notre héros compte bien lui rendre la monnaie de sa pièce et se faire rembourser. Début un peu déstabilisant avec un petit côté indébranlette mais c'est mieux après. Je l'avais jamais vraiment vu en entier en fait je crois.

* Robin Hood: Men in Tights (1993) avec Cary Elwes dans le rôle principal, spoof movie de Mel Brooks parodiant notamment le Robin des Bois de 1991 avec Kevin Costner.
C'est déjà super débile en VO, mais alors en français 90% des blagues ou des parodies passent pas du tout, donc à éviter en dehors du fait que l'équipe des méchants (le prince et le shérif de Nottingham) est doublée en VF par un duo détonant (Jacques Frantz doubleur de Mel Gibson dans L'arme fatale, et Patrick Poivey doubleur de Bruce Willis).
Pourquoi j'ai été (re) regarder cette connerie ? Parce que dans les derniers épisodes d'X-Files j'ai vu Cary Elwes, jouant le nouveau patron remplaçant Skinner, et avec sa tête et expressions d'abruti ainsi que mes souvenirs de ce film sur Robin des bois, je pouvais absolument pas le prendre au sérieux. Et je confirme, il a beaucoup plus sa place dans ce spoof movie dans des rôles de héros ridicules qu'en tant que perso dramatique dans X-Files.


* The Truman Show (1998), (je vous fais pas le résumé c'est trop connu) je savais plus si je l'avais déjà vu en VO depuis que j'ai internet, alors j'ai regardé ça. 👺 J'ai appris que le scénar était tiré d'un épisode de Twilight Zone la nouvelle série des années 80. J'avais vu pas mal d'épisodes de cette série lors de leur première diffusion (il faudrait que j'y rejette un coup d'oeil aussi tiens), mais je me souviens pas de celui-là. Visiblement l'épisode a vraiment le même pitch, donc c'est pas juste une lointaine influence. Je vais l'ajouter en priorité à ma watchlist.
[PS : un article sera prochainement consacré à cet épisode de série]
Sinon, cette musique pendant une des scènes au bord du pont, mélange d'émotion, de menace et de quelque chose de malsain, ça rend peut-être pas grand chose comme ça hors-contexte mais dans le film c'est excellent 😃 :


Films horrifiques vus à l'occasion de la période d'Halloween :

Psycho 2 (1983), suite effrontée au classique de Hitchcock. En fait mon but est de revoir le quatrième qui était un téléfilm que j'avais vu à genre 13 ans, mais je me suis dit qu'il fallait peut-être que je voie les 2 et 3 avant, pour pouvoir suivre un minimum. 😸
C'est... oubliable, même si correctement réalisé et plutôt sobre. En fait j'en aurais pas parlé si c'était pas pour mentionner un fait qui m'a surpris : Meg Tilly, l'actrice euro-asiatique mignonne qui seconde le protagoniste dans le film, a arrêté le cinéma au début des années 90 et s'est lancée dans l'écriture. Elle a sorti plusieurs romans très noirs et difficiles, à plusieurs reprises sur des histoires de fillettes qui sont victimes de pédophilie, séquestrées et violées, enfin c'est assez cru et très dur. Et ce que je savais pas, c'est que ces dernières années elle a avoué que c'était autobiographique, après avoir prétendu pendant longtemps auparavant que c'était de la fiction.
Sa soeur confirme la véracité de leur passé tragique et la soutient, tandis que d'autres membres de sa famille se refusent à tout commentaire et lui en veulent à mort.

* Revu They Live (1988) de John Carpenter : c'est kistch et parfois comique (genre le combat interminable dans la ruelle pour forcer son pote à mettre les lunettes, qui me fait d'ailleurs penser à une certaine parodie de film spaghettis dans la "Rubrique à brac" où un gringo se bat avec Clint Eastwood pendant 6 pages pour le forcer à montrer ses yeux cachés sous son chapeau), mais quelques plans des visions des aliens en noir & blanc sont assez réussis dans le genre creepy. 💀


* House on Haunted Hill (1999) et Thirteen Ghosts (2001), remakes de deux films de William Castle (connu pour ses films d'horreur de série B) de respectivement 1959 et 1960, en gros sur des maisons en T.
Les remakes sont encore plus idiots et campy que les originaux mais chacun a au moins une scène creepy que j'ai trouvé réussie : pour le premier, une scène où le personnage voit dans le viseur de son caméscope des chirurgiens en pleine opération en face de lui (alors qu'il n'y a rien devant lui en vrai) qui s'arrêtent tous pour le regarder et une silhouette derrière lui s'approche brusquement, et pour le deuxième une scène de poursuite par un fantôme psychopathe avec la tête dans une mini-cage dans des couloirs.
Sinon RAS dans le reste des films (enfin ça dépend de la sensibilité de chacun mais bon) excepté un bon rap en générique de fin de "13 Ghosts" par Rah Digga qui joue dans le film.

*An American Werewolf in London (1981), film de loup-garou, classique mais ça fait longtemps que je l'avais pas vu. La scène de transformation en practical effects reste l'intérêt principal même si le reste est sympa et se suit tout seul.

* Misery (1990), sur une fan psychopathe qui kidnappe son écrivain préféré. Déjà vu aussi, supers scénario et scènes de suspense, un final effréné, très bon film.

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