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mercredi 28 février 2018

Des musiques groovy cools et sous-estimées dans des jeux de kékés oubliés

Initialement écrit le 21/11/2012 et le 19/09/2015


FUNK !§ :

De NBA Live 1999 (1998) sur Playstation 1, à l'époque où dans cette licence les musiques étaient encore faites maison et non du featuring pourri avec 50cent et cie.
Les autres pistes du jeu sont du même acabit (pas toujours aussi speed par contre), vraiment cools et collant bien avec l'univers de la NBA (parce que le hip-hop c'est bien gentil mais c'est déjà un poil plus sectaire, et surtout on arrive pas à se concentrer dans les menus si y'a des mecs qui flow sans arrêt par-dessus, et le rock / pop / électro j'en parle même pas, ça aurait rien à foutre ici).

C'était vraiment impressionnant ce qu'ils faisaient à l'époque dans cette licence. Dès le 98 tous les joueurs avaient des expressions de visage super bien réalisées qui changeaient tout le temps. Dans le 2002 graphiquement le "photoréalisme" des personnages c'était une tuerie, encore plus avancé que Metal Gear Solid 2 qui pourtant avait foutu une belle claque à tout le monde pendant la même période (novembre 2001 pour les deux), à tel point qu'on soupçonnait le gameplay dans les trailers de MGS2 de ne pas être des vraies séquences in-game et d'être des vidéos en images de synthèse.

Mais ça devait demander trop de boulot parce que, du peu que j'ai vu des suivants, ils ont largement régressé au niveau graphique, sûrement pour améliorer leur rendement et se faire plein de fric sur le dos des chtis adolescents naïfs. 👺
J'ai passé beaucoup de temps sur le 99 à un moment, je faisais des joueurs et des équipes custom, genre l'équipe réunissant tous les gros bourrins de la NBA en même temps lol, ou encore les Harlem Jailtrotters qui reprenaient le principe des Globetrotters d'avant les années 50 (qui avaient pas le droit de jouer en NBA parce qu'ils étaient noirs mais qui au moindre match amical les éclataient à plate couture) sauf que là c'est des mecs en prison donc évidemment ils peuvent pas jouer en NBA mais ils sont quand même archi-forts à force de s'entraîner sans relâche en taule et tout (les trips que je me faisais quand même lulz), avec des noms de gangsta style Cosmic J, Sniper One, etc.


NBA Street (2001):

Impossible de retrouver la musique que je voulais. Mais cette séquence de basse et ses variantes étaient trop cools.
Le jeu était du gros délire, pas un jeu incroyablement bien réalisé mais fun quand même.


Syphon Filter (1999) :

Des musiques qui faisaient un peu midi, mais elles étaient "dynamiques", c'est à dire qu'elles évoluaient et changeaient en plein milieu des mesures selon ce qu'il se passait à l'écran, comme dans Monkey Island 2 ou Soul Reaver (c'était le cas dans NBA Street aussi d'ailleurs).
Et donc, à un moment, je mets sur pause, je vais dans le menu des sons pour laisser la musique tourner en attendant, et pendant que je fais autre chose je remarque qu'à chaque 1 ou 2 mesures, on entend un nouveau riff, et encore un autre et ainsi de suite pendant 5 minutes... Finalement, au-delà de son aspect simpliste, l'OST est mine de rien pleine de créativité, le compositeur n'étant visiblement jamais à court de ressources. Mais dans le jeu on y prête pas beaucoup attention puisqu'avec la musique dynamique ça change tout le temps entre le mode infiltration et le mode bourrin.

Enfin perso je préfère les musiques d'infiltration cools plutôt que les musiques du mode bourrin limites technoïdes, mais quand même ça a réussi à attirer mon attention pour un tel pauvre jeu. Bon, après j'ai surtout appris à les apprécier parce qu'on les entend en boucle à force de recommencer 30 fois tellement certains passages sont abusés niveau difficulté.

Sinon le jeu, pompant un peu sur la mouvance Metal Gear Solid (zomg infiltration, zomg virus sélectif en fonction des gènes), sentait un peu le réchauffé déjà à l'époque, avec une histoire et des personnages clichés, mais bien fun et avec des séances de jeu haletantes.
lol les moments où ton coéquipier t'appelle et te raconte des trucs essentiels à l'histoire alors que t'entends que dalle, puisque t'es en pleine fusillade avec toute l'armée ennemie. Au moins dans MGS, les ennemis avaient la décence de t'attendre quand tu discutais pendant 30 minutes au codec au milieu d'un échange de tir.


Syphon Filter 2 (2000) si je me souviens bien je crois qu'il m'a semblé encore plus dur. Il a un côté plus cool dans le fait que l'agence sekraite américaine des JANTI du premier opus, qui combattait les MAYCHAN TERRORISS européens et qui puait donc un peu le cliché malsain, et dont notre héros faisait partie, se retourne contre nous dès le début du 2 et on fait tout le reste du jeu en mode renegade -  rampage à exterminer tous nos anciens collègues, çay cool.


Aussi, les musiques de menu dans Gran Turismo 1 (1997) sur PS1. 😸 Alors je sais ce que vous allez me dire, Gran turismo tuning kéké tout ça. Et effectivement c'est pas de la grande musique non plus mais bon... en fait pendant les courses on avait le droit à des musiques sous licence genre groupes de pop-rock cacaberk, donc assez vite, moi et mon frère (oui parce que c'est surtout mon frère qui jouait à ça 😃) on avait coupé les musiques dans les options.

Finalement un bout de temps après, je suis tombé sur un moment où les musiques étaient réactivées, et en fait dans les menus la musique était différente.
C'était ce qui semblait être des petites loops électro-groove torchées à la va-vite sur Fruity loops, mais mine de rien je me suis rendu compte que les pistes étaient bien plus longues que je pensais, et parfois pleine de créativité et de changements de riffs différents, et ma foi assez sympas si on tendait l'oreille jusqu'au bout (alors que généralement on passait pas trois heures dans les menus... quoique, ça dépend).
Il y avait une musique de menu différente pour chaque marque, et presque pour chaque page à la con genre écran de sauvegarde etc.


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