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samedi 17 février 2018

Jeux Sega Master System

Initialement écrit le 20/03/2012


Ça fait un moment que je cherchais à retrouver le nom d'un jeu Sega Master System auquel j'ai joué quand j'étais gamin, un jeu de course où on pouvait éditer ses propres circuits, étant ainsi le premier jeu où je m'essayais à l'édition de niveaux, sur laquelle même sur les jeux concernés suivants (Tenchu 2, V-rally 2 etc) je passais à chaque fois 500 fois plus de temps sur l'éditeur que sur le reste du jeu. 🙉
En cherchant précédemment sur internet, j'ai longtemps été persuadé que c'était Outrun (avec ses sweet effets de relief), mais rien à faire, impossible de trouver une version de Outrun avec un éditeur de circuit.

En fait c'était World Grand Prix (bon là, le mec on lui donne un éditeur de circuit alors il fait que des circuits ovales, logique)
On pouvait pas sauvegarder mais c'était vraiment nouveau et fun, j'avais tout de suite accroché au fait de pouvoir créer ses "stages".


D'ailleurs même si tout le monde s'en branle de la Master System, je vais tenter de me faire une liste des jeux que j'ai essayés à l'époque (tant que je suis dedans), tiens. Avec un oeil habitué on peut sentir la progression des graphismes au fur et à mesure de la vie de la console mais je vais pas vous faire chier avec les dates.
Mon premier joystick d'enfance avec lequel j'ai complété beaucoup de jeux, et qui non n'était pas aussi mon premier sextoy 

Double Dragon : Mon tout premier jeu. Le premier qu'on a lancé le soir même du noël où moi et mon frère on a reçu la Master System qui était notre première console (on s'était même mis d'accord avec les parents pour avoir la console ce noël-ci et ne rien avoir comme cadeau l'année d'après, c'est dire si je suis passé près de ne jamais connaître les plaisirs du jv avant un moment, et si c'était pas pour les bourses de tout le monde... - finalement on a quand même eu des cadeaux le noël d'après parce que mes parents voulaient pas passer pour des bâtards étaient gentils).

Avant ça, j'avais juste vu un jeu de Formule 1 vu du dessus sur une Atari chez quelqu'un, je sais même plus si j'avais moi-même testé (après recherche c'était "Grand Prix" de 1982), et testé une sorte de clone de Lode Runner lors d'une après-midi exceptionnelle où ils avaient amené des PC à mon école primaire (ils ont disparu dès le lendemain, mais euh c'est pas moi).
Pour revenir à Double Dragon, moultes parties en mode 2 joueurs épiques et parfois poilantes. Les ennemis à la peau rouge étaient plus forts, puis ceux à la peau verte encore plus forts, d'ailleurs le green Abobo dont j'ai fait un gif l'autre jour était l'ennemi régulier le plus fort et le plus chaud du jeu. Il y avait ce code au dernier niveau où il fallait faire 15 ou 20 coups de pieds retournés sautés sur place pour avoir les continues infinis. Jeu fini. Et disparu mystérieusement quand mon frère l'a prêté à quelqu'un qui l'a jamais rendu.

Shinobi : Reçu en même temps que Double Dragon. Passé pas mal de temps sur celui-là.
Première fois que je tentais d'enregistrer une OST de jeu vidéo en rapprochant mon poste enregistreur de la télé et en mettant cette dernière à fond (évidemment, pas le droit de tousser sinon ça s'entendait).

Un boss de 2e niveau horrible avec des ninjas qui te harcèlent de partout pendant que t'essaies de viser l'hélico qui est trop haut. Un boss de 3e niveau où il fallait dégommer des douzaines de statues superposées avançant vers toi alors que derrière toi il y avait un fil électrique qui te tue direct si tu le touches. Sauf que si arrivé à ce niveau-là t'avais pas encore reçu les armes supérieures (couteaux ou pistolet), t'étais baisé parce que même avec l'autofire la cadence de l'arme par défaut (shuriken) était bien trop lente, et c'était donc impossible d'exploser toutes les statues avant de se faire écraser contre la ligne électrique.
Bien sûr quand on perdait une vie, on retournait à l'arme par défaut shuriken, et comme on ne peut pas obtenir la prochaine arme avant d'avoir fait/refait un certain nombre de niveaux, donc pour ce boss t'étais juste niqué.

Et que dire de l'arme gagnée entre les couteaux et le pistolet ? C'était des pauvres bombes qui retombaient au sol un mètre devant nous, sans forcément que l'impact soit plus conséquent qu'avec les autres armes, et donc complètement inadaptées à 98% des différentes situations rencontrées in-game, et on n'avait plus qu'à prier qu'on chope au plus vite l'arme suivante (le pistolet). Et puis bizarrement, un boss de 4e niveau assez facile, qu'on se demande s'il se sont pas gourés dans l'ordre des niveaux.
Mon arme au corps-à-corps préférée c'était la chaîne (en toute amitié), une longue chaîne avec un poids au bout qui faisait un bruit trop classe quand on niquait les ennemis avec.

Des stages bonus au lancer de shuriken à la première personne, qui nous donnaient des magies quand on les remportait, ce qui arrivait pas très souvent. De toute façon, jamais compris la combinaison à faire pour lancer les magies, je crois que c'était même pas marqué dans le manuel donc autant dire indiqué nulle part. Un avant-avant-dernier niveau dans la jungle dur à crever, avec des ninjas qui te font des pirouettes dans la gueule au moment où tu t'y attends le moins. Il faut essayer au moins 300 fois pour passer au moins la première moitié du niveau sans se faire latter en le connaissant par coeur (sauf que t'as que 3 vies dans le jeu).
Mais heureusement c'est là qu'on a appris l'existence d'un code qu'on peut entrer à l'écran-titre pour aller au niveau qu'on veut. Avec tout à zéro mais bon. Accès au boss de fin, qui consiste en plusieurs ennemis successifs, cette fois de la même taille que notre perso. Pour certains d'entre eux il faut du temps pour comprendre la technique à utiliser. Surtout le tout dernier, qui te rentre dans le lard et te fout au tapis dès la première seconde, très sympathique. Tout ça pour accéder à une fin qui n'est qu'un écran noir où il est inscrit game-over en petit, puis retour à l'écran-titre. J'ai jamais autant hésité entre rire et pleurer que lors de ce moment.
Encore plus discret que le ninja blanc ou le ninja rouge, le ninja vert fluo
qui pète les yeux à en faire pâlir les plus fringants gilets de sécurité

Outrun : Jeu prêté. Vraiment cool, avec des effets de relief qui tuaient pour une telle machine. Assez facile aussi. Mais jamais été jusqu'à la fin vu qu'on nous l'a prêté que brièvement.

RC Grand Prix : Un jeu de voitures téléguidées. Je sais pas si les vraies voitures téléguidées coûtaient plus ou moins cher que ce jeu mais ça sent l'arnaque. Des contrôles à la Resident Evil, c'est-à-dire qu'on voyait la course en quelque sorte en vue RPG-Maker, mais il fallait appuyer sur droite pour tourner à droite, et gauche pour tourner à gauche (comme avec une vraie voiture téléguidée quoi), sur des circuits aussi minces qu'un bras de Nemau où on se ROUL DESU TKT entre concurrents (sachant que les adversaires ne font absolument jamais d'erreur).
On gagnait de l'argent selon notre position et on devait changer les pièces qui s'usaient. Un peu de mal vu mon bas âge, avec l'anglais et la difficulté générale du bousin, donc jamais complété.

Hang On : Jeu court pré-installé dans la console, avec Safari Hunt et le jeu secret de l'escargot. Super fun, sensation de vitesse et adrénaline. J'avais aussi joué à quelques parties sur borne d'arcade, mais je pense pas que c'était avant qu'on ait la Master System.
Première fois que j'ai pu appréhender la boîte de vitesses, j'ai eu un peu de mal au début. Tu frôles une touffe d'herbe, t'exploses. Tu frôles un concurrent t'exploses (pendant que lui tranquille il poursuit sa route). Il y avait 5 niveaux en boucle à l'infini je crois, avec la difficulté qui augmentait à chaque fois.

Safari Hunt : Deuxième jeu pré-installé dans la console. Un ersatz de Duck-hunt en plus varié. On pouvait utiliser le flingue de la Master System, inclus dans la version qu'on a eue. Évidemment on eut vite fait de se coller à l'écran pour shooter ces putains de bestioles à bout portant au risque de rayer le verre de la téloche. Putains de panthères qui passent comme des fusées. Après 3 scènes différentes, ça les remettait en boucle à l'infini avec une difficulté grandissante, jusqu'à ce qu'on perde. La musique beat-box à l'écran-titre est épique.

Jeu secret pré-installé du Labyrinthe avec un escargot (aucune idée si ce truc a un nom) : Si je me souviens bien il fallait maintenir haut + les 2 boutons en même temps pour faire apparaître le jeu caché. Un escargot à faire sortir de labyrinthes prenant tout l'écran avec un compte à rebours relativement serré. Je crois qu'il y avait une musique insupportable tout du long.

Tennis Ace : J'ai passé un temps fou sur ce jeu, les tournois étaient interminables. Quand on en remportait un, on gagnait un code à rallonge que je recopiais sur des dizaines de bouts de papier que je foutais ensuite dans le boîtier du jeu. Mais je voulais pas jeter les précédents, vu qu'après chaque tournoi on devait répartir des points gagnés entre plusieurs statistiques, alors on sait jamais si j'avais fait une connerie... Donc après j'avais plein de papiers qui volaient partout quand j'ouvrais le boîtier, et je savais plus lequel correspondait au code le plus récent.
Pour faire tout le mode carrière, il fallait faire un nombre colossal de tournois, qui durent de surcroît de plus en plus longtemps. Je crois que je m'étais arrêté alors qu'il restait plus qu'un tournoi. Une IA super injuste également dans ce jeu. Comme dans le vrai tennis, quoi de plus horripilant que de faire un échange interminable de cinq siècles où tu cumules les exploits, les smashes et les balles rattrapées au dernier moment du bout de la raquette tout ça pour paumer le point sur un vulgaire 'net' ?

Rampage : Jeu prêté. Un jeu débile où on incarne un dinosaure, un king-kong ou un loup géant, et on détruit un quartier en bouffant ses habitants. Jamais été très loin, mais à deux c'est fendard.

Vigilante : Jeu prêté. Un beat'em all où on se pouillait la gueule à coup de chaînes de vélo contre des loubards en cuir dans des cimetières de voitures comme dans les chansons de Renaud. C'est ça que tu kiffes comme jeu quand t'es un gosse de 9 ans de sexe masculin. Les jeux gnangnan de Nintendo, franchement avant qu'ils sortent Street Fighter 2 ça nous faisait pas du tout envie à moi et à mes potes (ouais on était cons). Prêté trop brièvement pour que j'aie pu aller bien loin.

Time Soldiers : Jeu prêté. On fantasmait pas mal sur ce jeu avant qu'on l'ait entre les mains, genre on va visiter toutes les époques, la préhistoire, le futur et tout. Mais finalement on l'a eu trop peu de temps pour aller assez loin.

Golden Axe : Jeu prêté. Un beat'em all aux contrôles un peu lourds, avec en guise de perso un barbare en slip bleu fluo (et des bottes en plastique) lent et qui se traîne. Un de mes potes de CM1 nous avait dit qu'il le finissait comme il voulait, suite à quoi on lui a proposé de le faire chez nous (moi et mon frère pour ceux qui ont pas suivi). Putain il l'a torché d'une traite jusqu'au bout, on était sur le cul. On a pu voir les belles images de la fin du jeu et tout. Je sais pas s'il y avait des tricks dans le gameplay pour rendre le jeu en quelque sorte plus pratique à finir, mais ça nous avait foutu une belle claque.

Kung-fu Kid :  Jeu prêté. Cool mais si je me rappelle bien, très tôt je me suis retrouvé à un niveau où on devait monter de plus en plus haut sur des tuyaux oranges sur un fond jaune, et à un moment j'étais coincé, c'était trop haut 😸 et j'arrivais pas à comprendre/enchaîner suffisamment bien les sauts-appuis sur les parois verticales, enfin un truc comme ça.

Wonderboy in Monsterland : Jeu prêté. J'avais l'impression que c'était un jeu pour les gamins à l'époque, donc il m'avait moins intéressé lol. J'avais complété quelques niveaux mais jamais fini le jeu. J'espère qu'il était pas aussi long qu'un zelda parce que malgré ses côtés RPG je crois pas me rappeler qu'il y avait un système de sauvegarde.

Zillion II : Un jeu très cool qui commençait avec un niveau où on chevauchait une moto futuriste lancée à toute berzingue dans un décor du troisième millénaire avec des lasers partout et une musique roxxative. Le gros problème est que ces triple-buses ont inversé les boutons habituels de tir et de saut, comparativement à ce qu'on trouvait dans tous les autres jeux d'action de la console. Donc pour un habitué de ce système c'était injouable, je me gourais tout le temps.
Jamais été très loin du coup.

Space Harrier : Définitivement un de mes jeux préférés de la console, j'en ai même fait le walkthrough complet sur youtube en 2009. Évidemment bien en dessous de la version arcade qui a été une petite révolution dans le jeu vidéo en 1986, reste que ce portage est vraiment toujours aussi addictif et impressionnant pour de la Master System.
L'arrivée des boss est toujours épique, avec ces musiques qui donnent le ton et qui sont de manière plus générale géniales pour l'époque, dommage qu'il n'y ait que le main theme qui soit resté dans la mémoire populaire aujourd'hui. Le thème du boss bonus exclusif à la version Master System envoie du boudin aussi. Évidemment j'ai jamais fini le jeu, avec ce boss de fin complètement impossible et je pèse mes mots, ceux qui ont fini le jeu sans carotter/TAS/etc dans le monde se comptent sur les doigts d'une seule main et je déconne pas.


Taz-Mania : Un piètre jeu de plateforme reçu sur le tard, où l'on contrôle le célèbre personnage des Looney Tunes. Trop facile, très classique, pas très riche et graphismes très basiques. Je l'ai fini mais tout ce que j'en ai retenu c'est que c'est marrant quand Taz mange une bombe.

Ghostbusters : J'ai déjà fait une review sur youtube pour dire tout le bien que je pensais de ce jeu. J'ai jamais pu monter ces putains d'escaliers lors de la phase finale jusqu'au bout. De toute façon la fin c'est juste un pauvre texte sur fond vert fluo (merci youtube).

Galaxy Force : Jeu prêté. Graphiquement ambitieux et alléchant (vue de derrière avec fausse 3D à la Space Harrier) mais finalement injouable à cause de sa difficulté aberrante dès qu'on rentrait dans ces tunnels minces comme mon trou du cul, impossible de faire deux niveaux.

Phantasy Star : Prêté. Premier J-RPG auquel j'ai touché. Sauf que je bittais rien à l'anglais, et pour un jeu comme ça les textes c'est quand même un peu important. Je crois que j'ai même pas eu l'occasion de voir ces fameux donjons à la première personne pendant la courte période où on nous a prêté ce jeu.
[PS : un article sera prochainement consacré à ce jeu]

Fantasy Zone : Prêté. Un shoot'em up coloré sur lequel j'ai finalement pas passé beaucoup de temps. Il me semble me rappeler que j'étais bloqué à un certain endroit et euh, c'est tout.

Asterix : Passé des centaines d'heures sur ce jeu. Un bon paquet de niveaux étant parfois gigantesques, et n'étant pas les mêmes selon le perso choisi. Bon gameplay, malgré le problème des chaussures glissantes des protagonistes quand justement on doit s'amuser à faire l'acrobate dans le vide sur des kilomètres de parcours.
J'ai lu récemment qu'on le considérait comme un jeu difficile, mais il me semble dans la moyenne des jeux de l'époque. Je l'ai complètement fini un peu tard, en revenant dessus quand j'étais en 6e-5e. Ses musiques sont gravées dans mon esprit à jamais.



California Games : J'avais déjà parlé de ce jeu dans un livestream souillé par mes problèmes de décalage de son. 😸 On avait joué à plus de deux dessus, alors forcément ça augmente un peu plus l'intérêt.
Des mini-jeux comme ceux du BMX étaient tout-à-fait potables, hormis qu'à la toute fin il fallait s'arrêter pile poil dans un carré d'1m² tracé au sol, se trouvant juste avant un précipice qui nous faisait crever sur le coup si on savait pas. Et même quand on savait, s'arrêter pile sur ce carré relevait de l'exploit. Mention spéciale au mini-jeu du frisbee avec l'autre godiche qui arrivait pas à choper ce putain de frisbee qui lui passait juste sous le nez, avec comme fond la musique la plus insupportable de toute l'histoire du jeu-vidéo.

Thunder Blade : Prêté. Un shoot'em up vu du dessus avec un HELIPOCT7RE. Pas eu très longtemps.

After Burner : Très cool ce jeu. Les barrel rolls à la première personne, les bruitages pour les explosions, c'était vraiment jouissif. Musique de boss épique, bien qu'elle se faisait bouffer à chaque fois qu'il y avait un effet sonore. Jusqu'au niveau 12 on pouvait éviter tous les missiles en restant penché sur le côté, autant dire qu'au bout d'un moment on commençait à avoir la gerbe. Après le niveau 12 on peut plus utiliser ce truc, donc on voit ses vies valser en moins de deux et on peine à aller au-delà des niveaux suivants, même avec l'extra-continue quand on fait haut+2 boutons. Jamais été au bout donc.
Il y a parfois un avion-ravitailleur où il faut essayer de péniblement aligner son avion avec la tige, telle une actrice porno aveuglée par trop de bukkake tentant de trouver avec sa langue un des pén-euh... =>[]

Comme le jeu était un des rares à pouvoir marcher avec le soundchip "FM" (une sorte de synthétiseur qu'on ajoutait à la console à l'époque pour "améliorer" la qualité des sons, pour qu'ils soient plus proches de ceux de la Megadrive), du coup pendant toutes ces dernières années sur le net on ne trouvait au mieux que la version FM de la musique de boss (et pas celle, que j'ai tant cherchée, avec le soundchip original de la Master System, appelée affectueusement PSG), malgré le fait que ce FM soundchip était un appareil à peine existant en dehors du Japon à l'époque, et qu'il transformait les effets sonores d'explosion super-coolz du jeu original en bruits de pet foireux.

Bref, j'ai enfin trouvé la version originale sur une obscure chaîne japonaise en tapant des katakana (la voilà pour les curieux) mais on peut sérieusement douter que la plupart de ces uploadeurs américains visiblement malentendants avec leurs versions FM hideuses aient touché à une quelconque Master System lors de sa période active, m'enfin. 👹


Great Golf : Un jeu de golf pas trop mal pour l'époque : selon pas mal de paramètres on pouvait envoyer la balle n'importe où, et à chaque fois la vue/décor devant le personnage était recréé en POV pour le prochain coup où que l'on soit, c'était sympa. Pas de musique donc hormis si on est un vieux, y'a de grande chances de trouver ça un peu chiant mais bon. Le jingle quand on a envoyé la balle en dehors des limites du terrain ou celui quand elle tombe dans l'eau m'ont marqué à vie (une sorte de private-meme qui n'était compris que par moi et mon frère IRL).

Operation Wolf : J'y ai fait référence récemment sur Oniro. Ce jeu est dur. Et stressant, avec son signal d'alarme infect dès que notre barre de vie est à moins de la moitié. D'ailleurs j'ai jamais dépassé la moitié du jeu je crois, même avec le flingue collé contre l'écran. Et puis je me rappelle que mon père avait barré au marqueur l'appellation des ennemis sur l'arrière de la jaquette lol.

Jurassic Park : Un jeu de plateforme tardif mais ma foi très sympa et assez varié. Pour accéder au menu afin de changer d'arme (ce qu'il fallait faire régulièrement selon les situations), il fallait appuyer sur le bouton pause situé sur la console, console qui était reliée à la télé avec un câble péritel de même pas 1 mètre. Ce qui fait que soit on jouait à 50cm de la télé, soit on se levait à chaque fois pour changer d'arme. Dûment complété.

Sonic 2 : Reçu sur le tard, car Sonic est avant tout un perso sorti pour la Megadrive. C'était pendant la période où je commençais à délaisser la console, alors bon. J'étais resté bloqué relativement tôt dans le jeu à un endroit où il fallait traverser un précipice assez long avec un deltaplane, et j'avais pas trop pigé comment on contrôlait cette saloperie.

World Grand Prix : Voir début du post. Prêté. Sinon c'est très similaire à Hang-on, le même "moteur", les mêmes effets sonores... avec ces propres qualités (background, éditeur de circuits, variété) et choses en moins par rapport à Hang-on (je crois qu'il y a pas de vitesses dans WGP, et puis la moto c'est toujours un poil plus cool que toutes ces formules 1 de kéké même si ça reste toujours un peu kéké quand même).

Transbot : le seul jeu Master System en version carte que j'ai vu à l'époque je crois. 👾 On nous l'avait prêté qu'un ou deux jours et donc je l'avais complètement oublié. C'est en voyant le dernier épisode de Pat the NES Punk, que la pochette montrée dans un coin m'a rappelé quelque chose.
Mais bon, de toute façon c'est un jeu peu ambitieux, rapide et léger comme supposément tous ceux qui étaient en version carte (je soupçonne que ce soit des jeux issus de la SG-1000, console plus ancienne de Sega).

D'ailleurs j'aime le look un peu Star Wars de la console Master System originale japonaise de 1985, la Sega Mark III :



Et dernière petite réflexion personnelle à ajouter : on entend souvent parler de "NES-hard" concernant la difficulté dans les jeux vidéo. Mais sur Nintendo la tendance était plutôt d'avoir des continues infinis, on retrouve cette feature sur énormément de jeux NES... alors que ce n'était pas du tout le cas sur la Master System, où la tendance majoritaire était plutôt 3 vies et si tu les perds, au revoir, retour à l'écran-titre, et généralement pas de password ni rien. (au mieux on pouvait grappiller quelques vies supplémentaires plus loin dans certains niveaux, pour les jeux les plus généreux)
Et ça, ça change tout !
Pouvoir retester un stage à volonté jusqu'à ce qu'on y arrive comme sur NES, ça peut être dur, je dis pas le contraire, mais ce ne sera jamais vraiment comparable à la cruauté, frustration et privation totale de seconde chance de ces retours brutaux à l'écran-titre avec lesquels j'ai grandi.

Et encore, "Master System-hard"... en réalité c'est toujours de la fiente de gnou comparé aux jeux d'aventures sur Apple II. Donc voilà, en fait la boucle ne se finit jamais et moralité, on aura toujours un plus gros con que soi pour nous dire qu'on est qu'une petite bite. =>[]

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