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mercredi 28 février 2018

Films en vrac 2012

Voici en vrac les rapides reviews de films que j'ai faites en 2012 mais qui n'étaient pas assez complètes pour en faire des articles (parfois c'est juste un commentaire vite fait) :


* L'autre jour j'ai revu Arsenic and Old Lace, film très drôle de 1944 avec Cary Grant, tiré de la pièce du même nom. J'avais dû le voir pour la première fois il y a 15 piges, sur Arte. C'est vraiment assez moderne et délirant pour un film américain de l'époque, Cary Grant est bien mieux dans le registre comique, beaucoup de talent.
À noter que dans la pièce originale c'est Boris Karloff himself qui interprétait Jonathan, d'où la semi-private joke comme quoi il ressemble à Boris Karloff dans le film. Je ne sais pas ce que vaut la VF s'il y en a une, mais à voir en VO de préférence. Chaaarge!

* Je viens de revoir Le Prix du Danger que j'avais vu de manière un peu expéditive quand j'avais bien moins de 10 piges, film sorti en début 83 (4 ans avant "Running Man" avec Schwarzenegger : http://megator.forumactif.com/t1437-the-running-man-vs-le-prix-du-danger) avec Gérard Lanvin, typiquement le genre de héros d'action que je kiffais pendant mon enfance hihi.
Avec le recul, je me rends compte qu'il y a parfois des réactions de la part des personnages qui sont pas forcément super crédibles, c'est un peu zarb à ce niveau mais le film est prenant, ça va vite et on aurait aimé voir plus de films de cette trempe sortir dans l'hexagone.

* Mini-cure de Fantasy, j'ai revu Conan the Barbarian (1982), et vu pour la première fois Legend (1985) avec Tom Cruise, surtout pour le côté historique (origine de Zelda toussa) parce que je me doutais que ça a allait être gnangnan, enfin pour les gamins quoi.
Et effectivement j'y ai pas trouvé grand intérêt, à part la princesse qui est mignonne et les nouveaux masques de Rob Bottin qui permettaient de conserver les expressions des acteurs plus que jamais auparavant.

Pour Conan, l'intérêt principal que j'y trouve est l'OST, une des plus impressionnantes de la décennie avec plus de deux heures de musiques gargantuesque originalement délivrées par Poledouris.
Par contre c'est vrai que la citation de Nietzsche au début est de trop, déjà qu'il y a dans le film une imagerie et certaines séquences qui auraient fait bander Hitler, y'avait pas besoin de ça pour nourrir certains critiques de l'époque qui voyaient déjà de l'idéologie douteuse partout (parce qu'à la base je trouve pas que ça soit forcément douteux de montrer un barbare sanguinaire qui monte en puissance dans un monde cruel et sans pitié, bon après je connais pas les intentions originales des auteurs).
James Earl Jones a pas l'air très fin dans sa panoplie, mais il a toujours son talent vocal inégalable. Dans les plans où on le voit de dos à la fin, c'est à se demander si la silhouette de son costume et de sa chevelure n'ont pas influencé le chara-design de Sephiroth.

* Turkish Star Wars (1982), un des nanars les plus ultimes mais découvert sur le tard par les spécialistes du genre. C'était génial ! Moi aussi je veux une épée en carton pour défoncer du bisounours rouge mécréant, puis lui arracher les bras pour lui faire bouffer.
Quand il double-fist le télétubbies bleu à la fin, que du bonheur. Et j'adore quand Alain Bronson sourit et il lui manque trois dents.

* J'ai vu L'An 01, film soixante-huitard de 1973 avec toute la clique du Café de la Gare dans leurs jeunes années avec le Splendid, Coluche, Depardieu, Cavanna, Choron mais aussi Cabu et Gotlib, leurs apparitions étant le seul intérêt de ce faux documentaire en noir et blanc plutôt naïf.

* The Rocketeer (1991), un film qui m'avait fait tripper quand j'avais 12-13 ans.
En le revoyant je me rends compte qu'en fin de compte c'est pourri (walt disney quoi), mais bon, y'a Jennifer Connelly.

* J'ai regardé Cannibal Holocaust (1980), et il y a eu qu'un seul moment où je suis tombé sur la version FR après la version anglaise : la dernière réplique du film (totalement par hasard).
En anglais "I wonder who the real cannibals are". En français "Faut-il montrer l'horreur aux gens pour qu'ils se rendent compte de leur propre bonheur ?" (formulation reprise de tête)
GG. J'ose à peine imaginer comment ils ont traduit le reste.

* Et Blood: The Last Vampire (2000), ouais c'était sympa, la 3D tout ça. Mais ça va pas me marquer non plus.

* J'ai vu Idiocracy (2006) aussi, ça manque quand même d'un minimum de subtilité, du coup vu le sujet c'est un peu l'arroseur arrosé lulz. Je sais pas moi, un effet comique avec un personnage qui croit avoir été super malin sur telle chose mais en fait c'est complètement con et il s'en rend pas compte. Là c'est juste des gogols présenté comme des gogols, c'est un peu limité (ce qui est le cas de le dire).

* Vous avez déjà vu Nighthawks (1981) / Les Faucons de la nuit avec Stallone ? Zomg, cette fin "Je me disais aussi, c'était bizarre cette fille qu'est aussi large d'épaules que Stallone". Non mais sans blague, si c'est pour faire ça, ils auraient pu choisir n'importe quel acteur de l'époque pour jouer le héros sauf celui-là. xD

* Hier j'ai vu A Shot in the Dark (1964), le deuxième opus de la Panthère Rose sorti en 1964, je l'avais jamais vu en VO. Il est plus marrant que le premier, et les petites scénettes genre quand il s'embrelle les crayons avec le téléphone vers la fin c'est du grand art, on s'en rend pas compte comme ça mais ça doit demander pas mal de minutie/agilité de la part des acteurs. Et les musiques d'intro sont très cools.

* Triangle (2009) : Quand même pas mal de problèmes de cohérence. Genre si au début elle réagit comme ça avec le deuxième mec (l'autre chauve qui se fera trouer la tête après) parce qu'elle vient de connaitre tout le reste de l'histoire (accident, etc), pourquoi qu'elle réagit ensuite comme si elle découvrait ? Elle devrait savoir tout ce qui va se passer..
Et puis pourquoi à un moment elle poursuit son propre double pour la tuer ? Jusque là on avait vu que pour recommencer la boucle, il fallait qu'elle tue tous les autres, mais pas elle-même.
Et puis pourquoi elle veut absolument se barrer avec l'épave du yacht ? Je croyais qu'elle voulait surtout empêcher le groupe de monter à bord à la base, mais en fait non, une fois qu'ils sont montés à bord, elle regarde amèrement l'épave s'éloigner. Si elle veut quitter ce gros navire pour se débarrasser de la malédiction / boucle sans fin, autant qu'elle prenne les commandes de celui-ci et qu'elle aille à bon port, ça serait toujours plus simple que de vouloir remonter sur l'épave et de crever en mer.
Bref, sinon ça me rappelle un peu Timecrimes, sorti 2 ans avant, qui me semble un peu mieux maîtrisé (en plus d'être plus léger au niveau du ton).

* J'ai vu Borat (2006), apparemment il a été over-utilisé sur le net mais moi je connaissais pas (hormis la tronche du perso qu'on voit partout).
J'ai appris seulement après avoir vu le film que les gens autour n'étaient pas des comédiens et que c'était de la caméra cachée la plupart du temps (je me disais aussi, certains d'entre eux avaient des réactions vachement bien jouées parfois 😸). Plus exactement, il se faisait passer pour un immigrant suivi par un caméraman/crew faisant un documentaire sur lui (découverte/intégration de la culture U.S), donc il demandait aux gens avant s'ils pouvaient les filmer, mais eux ils savaient pas qu'en fait c'est de la grosse blague. Du coup ouais c'est assez délirant. Par contre bonjour la grosse intox sur les kazakhs, quel enfoiré. xD

* Lucky Number Slevin (2006), sympa mais le lien entre le gamin au début et le héros qu'on voit une minute après, il peut se faire facilement, ça peut gâcher la fin, d'autant plus que pour une fois les deux se ressemblent vraiment pas mal.
Et puis je sais pas, ça doit être les films modernes, je trouve qu'ils essaient trop de taper le style, ça doit plaire aux braisneux et consorts mais moi je trouve ça un poil trop forcé, il manque plus que le plan où il marche vers nous au ralenti avec ses potes sur fond de musiques funk.

* J'ai revu un des premiers films des Marx Brothers l'autre jour en VO non sous-titrée (pas trouvé en VOSTFR), bin en ayant la crève, sans casque et avec le volume au max qui était pas assez fort provenant de mon ordi portable, j'ai souvent eu du mal à capter ce que disait Groucho, qui mélange allègrement plusieurs patois, entre le yiddish et le vieux new-yorkais de la rue.
C'est typiquement un truc qui peut difficilement s'exporter en France (qui doit donc malheureusement se limiter aux scènes à l'humour purement visuel), c'est dommage quand on voit comment l'humour pouvait être excellent dans ces dialogues.

* Pas mal comme film, JCVD (2008). Je m'attendais vaguement à de l'auto-dérision mais c'est finalement mieux senti que ça, la scène du monologue où il t'interpelle genre "oh attention, c'est pas le film là" (xD) ça fait vrai, sorti des tripes, vraiment une séquence bluffante. En tout cas j'ai bien aimé.
Le film a ses défauts mais ça donne limite envie de faire aussi du 4e mur dans nos jeux et tout. Le méchant, avec son caractère/dégaine/coiffure, me rappelle l'acolyte d'Al Pacino dans Dog Day Afternoon, dans le même contexte (prise d'otage), je me demande si c'est pas un clin d'oeil.

* Zomg, j'ai voulu voir Slipstream (1989) parce que je voulais voir Mark Hamill en méchant et il avait l'air classe sur les aperçus :
Mais c'est super chiant en fait, il se passe rien et c'est cheesy à mort.
Et puis le héros c'est Bill Paxton, le mec que j'ai jamais pu supporter avec sa bonne tête de con et sa façon de parler style américain moyen même qu'on a tout le temps envie de lui coller des tartes dans la gueule.
Du coup j'ai voulu voir un petit Empire Strikes Back pour me consoler, mais c'est pas facile de trouver les versions originales des Starwars 5 et 6 non modifiées (unaltered) mine de rien.

* J'ai vu Prometheus (2012), c'est vrai que vu le budget ça fait cher l'incohérence par minute genre les trucs qui choquent personne et qui disparaissent la seconde d'après sans qu'on en entende plus jamais parler du reste du film, mais sinon l'aspect découverte d'un nouveau monde toussa j'ai trouvé ça sympa et plaisant, et les musiques sont cool.
Spoiler : J'aime bien l'idée de l'androïde serviable qui est en fait le plus grand manipulateur, m'enfin là-dessus c'est juste des hypothèses qu'on peut se faire. comme par hasard il a un prénom juif alors forcément ça serait un manipulateur
À mon avis, il veut se venger de ses créateurs et détruire les créateurs de ses créateurs par la même occasion, raison pour laquelle il propose à l'héroïne de prendre un autre vaisseau bourré de ces saloperies à la fin pour aller sur terre / sur la planète des ingénieurs, et là-bas il va faire une razzia. Si y'a un 2, ça pourrait bien être lui le super méchant.
Heureusement je compte pas prendre ça comme étant canonical si jamais je veux revoir Alien.

* J'ai été regarder Haute Tension (2003), conseillé plus tôt par quelqu'un ici. Mais avant ça j'ai vu sur wiki que c'était suspecté d'avoir plagié "Dean Koontz's Intensity" (un roman + adaptation en téléfilm de 1997) 🙉, ce que les auteurs de Haute Tension réfutent.
Du coup, intrigué par tout ce suspense insoutenable, j'ai tout d'abord regardé Intensity (1997), puis Haute Tension après (2003). Alors oui, les 3/4 du film de 2003 ne peuvent pas avoir autant de points communs avec Intensity par pure coïncidence, c'est mathématiquement impossible.
Mais Haute Tension reste différent, avec son style, et accessoirement sympa. Bon la fin qui, elle, n'a rien à voir avec Intensity, est cette fois une quasi-repompe de Fight Club mais bon. 💀

* The Mist (2007) : J'avais oublié à quel point c'était relou les blablas entre les personnages avec Stephen King : les clichés, le côté mielleux avec la famille américaine et tout le tremblement... Sinon c'est sympa, à sa sortie je l'avais vu un peu comme une adaptation au grand écran de Silent Hill.

* Zatôichi de Kitano (2003) - il y a près d'une trentaine de films sur Zatôichi sortis avant, donc sympa le titre pour pas confondre - : Les effets spéciaux numériques utilisés sobrement et discrètement au service d'un réalisme n'essayant pas de trop tirer vers l'esthétisme, ça c'est bien. L'intrigue est sympa et... voilà. Pas un classique mais il est cool.

* Duel (1971) : le premier film de Spielberg. L'intérêt se basant beaucoup sur le "Et moi, qu'est-ce que j'aurais fait à sa place ?", c'est un film qui se regarde tout seul, on voit pas le temps passer et le suspense est bien agencé.
Par contre, là encore, même pour son premier film l'histoire n'est pas de Spielberg, c'est celle de la nouvelle du même nom écrite par [osef]... décidément est-ce qu'il a déjà écrit un seul scénario pour ses films ce mec-là ? Même E.T c'est pas lui. Et après la plupart des gens vont dire "zomg il est trop génialz" parce qu'ils assimilent plus ou moins inconsciemment que l'histoire provient du réalisateur et de son talent hors norme... alors que tout ce qu'il a fait lui, c'est d'avoir du fric et d'adapter des trucs qui sont pas de lui. La musique ? La mise en scène ? Les dialogues ? Pas de lui non plus, il y a d'autres gens qui sont engagés pour faire tout ça. Bref spielberg c 1 conrad du cul.

* The day after, téléfilm de 1983 sur la guerre / hiver nucléaire qui avait traumatisé tous les Stazuni jusqu'à son président, quand le réel risque était encore d'actualité.
45 minutes au bas ma mot de présentation des personnages au début qu'osef, parsemées quand même de quelques explications sur l'évolution de la crise qui a mené aux lancements de centaines de têtes nucléaires de chaque côté.
En fait, sachez juste que ça commence avec les deux camps qui ont amassé leurs troupes devant le rideau de fer, chacun voyant l'action de l'autre comme une provocation, suivi de l'invasion de Berlin-Ouest par les soviétiques, puis après quelques attaques les uns contre les autres ça aboutit à la menace nucléaire sérieuse sans qu'on sache exactement comment, et hop vous pouvez skipper directement à 45 minutes. Encore des défauts mais c'est quand même autre chose que les "2012" & cie qui font surtout dans la pornographie numérique. 👹

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