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dimanche 8 avril 2018

The Prisoner (1967-1968)

Initialement écrit le 16/11/2014


J'ai fini de regarder la série Le prisonnier (The Prisoner), série culte britannique de 1967-68 qui manquait honteusement à ma culture générale jusqu'alors. Ça va, y'a que 17 épisodes (de 50 mn).

C'est l'histoire d'un agent secret qui décide de démissionner pour on ne sait quelle raison, et qui peu après est endormi par gaz chez lui puis kidnappé. Quand il se réveille, il est prisonnier dans un village apparemment paisible avec des habitants qui semblent libres et heureux, mais c'est en fait une prison où d'anciens agents ou gens normaux qui en savaient trop y sont parqués (et le plus souvent lobotomisés) pour préserver leur silence, ou leur faire avouer ce qu'ils savent.

Ils sont constamment surveillés et filmés, uniquement désignés par des numéros, drogués ou manipulés, incapables de sortir de ce village rempli de faux magasins, d'un faux journal, de fausses élections etc, à cause d'énormes boules intelligentes du futur (en fait c'est juste des ballons mais chut) qui les en empêchent. Personne ne sait qui sont les prisonniers et qui sont les gardiens.
Dans les sous-sols se cachent des infrastructures high-tech de 1967 bourrées d'équipements futuristes pour mieux fliquer et lobotomiser les habitants, notamment du fait du n°2 (changeant à chaque épisode) qui va tenter par tous les moyens capillotractés possibles de faire avouer à notre héros (le n°6) la raison de sa démission, qui semble d'une importance capitale en terme de secret d'état. Notre héros n'aura donc de cesse de résister, de chercher à s'échapper et de découvrir l'identité du n°1.


Le héros et (co)auteur de la série, Patrick McGoohan, derrière ses mimiques redondantes et sa voix énervante est un très bon acteur mine de rien, comme j'ai déjà pu le constater dans d'autres productions. Évidemment si vous êtes nés hier, les machins high-tech vont vous paraître super kitch, mais ça fait partie du charme je suppose.


L'ordre correct des épisodes est encore sujet à débat aujourd'hui, mais hormis pour quelques détails c'est pas si gênant, tant qu'on commence par le premier et qu'on finit par le 16e et le 17e.

Généralement il y a un twist à la fin des épisodes, ou des moments mindfuck un peu partout. C'était une série plutôt intelligente et anti-conformiste au moment de sa sortie. Je trouve qu'il y a tantôt des épisodes bien avec des intrigues bien vues, et tantôt des épisodes plus... psychédéliques, qui avaient sûrement un intérêt à l'époque mais que j'ai trouvé dispensables. Et l'épisode final qui est censé nous livrer les secrets tant attendus en fait (malheureusement ?) partie. 👺
Donc sortez vos skillz d'interprétations personnelles sinon vous allez en être déçus (en fait l'auteur n'avait aucune idée de la fin et dénouement de la série jusqu'au dernier moment, et il a dû torcher ça en une poignée de jours).

Mais ça m'aura tenu en haleine jusqu'au bout, j'ai même imaginé des suppositions pour l'intrigue principale (qui finalement n'étaient pas du tout les bonnes lol) qui pourraient faire de bons twists pour des jeux RM ou autres.
Pour pas que ça finisse noyé dans les méandres du temps, j'ai voulu en garder une trace écrite quelques temps plus tard, mais compliqué de me souvenir de tout et de reconstituer au moins une de mes idées. Et le lendemain, pour une fois, j'ai fait l'effort de l'écrire pour pas la perdre définitivement au fond de ma mémoire comme 99% de mes scénarios custoum.
Résultat, j'ai passé cinq heures à écrire un énorme pavé et c'était trop chiant, donc j'ai juste envie de dire "plus jamais çaaa !!§". Maintenant oui ça pourrait être intéressant de l'exploiter dans un jeu RM.
Ça serait pas forcément évident de changer le contexte de départ pour le rendre un peu différent de celui du Prisonnier par contre (et à l'inverse, un fan-game ça serait pas non plus la meilleure chose à faire). Quelle casse-tête. 👾 Bon, je range mes notes au placard, je ressortirai peut-être tout ça dans une autre vie.

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